Le filtre planté bouleverse la pratique de l’assainissement dans les petites et moyennes collectivités, en raison de ses multiples avantages :
Les installations EU et MV de Nègrepelisse doivent répondre à de nombreuses contraintes : sensibilité des ruisseaux récepteurs, qualité du paysage environnant, exploitation en régie*, limitation des coûts de réalisation et d’entretien…
Les ruisseaux du secteur des Courounets ont des bassins versants donc des débits faibles et une qualité déjà dégradée par les excédents d’engrais et de pesticides. A terme, quand la station EU recevra 6000 EH, le ruisseau de Montrosies, premier exutoire de la station d’épuration, recevra 11.6 l/sec (litres par seconde) d’eaux usées traitées pour un débit d’étiage* de 0.3 l/sec. Autrement dit, les apports de la station seront 30 à 40 fois plus importants que ceux du bassin versant naturel au point de rejet, 3 à 4 fois plus importants après confluence dans le Courounets.
La plaine de l’Aveyron offre dans le secteur de Nègrepelisse une qualité de paysage que le projet doit respecter. Les lagunes sont étagées sur un coteau descendant en pente douce vers le ruisseau. L’implantation des filtres s’inscrit dans cette logique.
La facilité d’exploitation est essentielle dans la mesure où CCTVA a choisi d’entretenir et de gérer la station en régie, c'est-à-dire avec son propre personnel, sans recourir à un exploitant extérieur spécialisé.
L’économie du projet, en particulier la volonté de CCTVA de plafonner le prix de l’eau sur son territoire, impose de limiter les coûts de réalisation et d’exploitation.
La station EU de Nègrepelisse sera étendue à mesure des besoins.
Lire l'article