Cliquer sur chaque circuit pour suivre le passage de l'eau, du particulier jusqu'au ruisseau.
En hiver, les eaux usées passent successivement par les deux étages de filtration. Ce traitement permet de garantir la conformité au niveau de rejet imposé avec des charges en entrée jusqu’à 4000 EH (et probablement plus, vu les résultats à 3000 EH constatés en 2009). Les lagunes ne sont pas intégrées dans la filière à ce moment car leur effet épuratoire, fonction de l’ensoleillement et de la température, est faible à cette époque. Elles reçoivent néanmoins les eaux usées brutes en cas de disfonctionnement de la station (en cas de panne d’électricité par exemple) pour assurer un traitement minimum jusqu’à rétablissement du fonctionnement normal.
En été, c'est-à-dire d’avril à octobre, les eaux transitent également par les lagunes entre les deux étages de filtration. Ce régime permet de réduire les teneurs en phosphore et surtout en azote en période de débit minimum donc de sensibilité maximale des ruisseaux, moyennant une consommation énergétique faible car les eaux sont pompées à mesure de leur arrivée, à petit débit, et non par bâchées comme sur les filtres.
L’abattement du phosphore et de l’azote au passage dans les lagunes est une innovation, pratiquée depuis 2007 sur la station de Saint-Etienne-de-Tulmont, construite et gérée également par CCTVA. Il fait l’objet d’un suivi expérimental par le SATESE 82, sur les deux stations.
Les lagunes initiales sont intégrées dans la filière de la station d’épuration de Nègrepelisse.
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